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Société Protectrice
des Animaux du Maroc

The Humane Society
of Morocco
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Chiens errants :
Ce que les autorités marocaines vous cachent

1:03 minute jusqu'à ce qu'un chien soit tué par les autorités marocaines

Aidez-nous à y mettre fin

« L'horloge de la mort des chiens » de la Société Protectrice des Animaux du Maroc représente le nombre estimé de chiens errants tués au Maroc. Rejoignez-nous pour mettre fin à cette situation.

Les autorités marocaines tuent un chien errant
toutes les 1 minute et 3 secondes.


Cela représente environ 500 000 chiens chaque année.

Chiens errants au Maroc : ce que les autorités marocaines vous cachent...

La gestion de la population de chiens errants au Maroc soulève de nombreuses questions éthiques et pratiques. Estimée entre 1 et 3 millions, cette population de chiens pose des défis importants en matière de santé publique et de bien-être animal. En 2019, les autorités marocaines ont tenté d'adopter une approche plus humaine et plus efficace en signant une convention quadripartite pour l'application du programme TNVR (Trap, Neuter, Vaccinate, Return trad. Capture, Stérilisation, Vaccination, Remise en liberté). Cependant, en raison de limitations financières et logistiques, cette initiative n'a jamais été mise en œuvre. Face à ces obstacles, les autorités ont malheureusement opté pour une méthode d'extermination massive, critiquée pour sa brutalité et son inefficacité.
La Société Protectrice des Animaux du Maroc a examiné les défis et proposé des solutions, et appelle à une action collective pour mettre fin à ces pratiques inhumaines.

Regardez notre vidéo YouTube What Morocco Doesn't Want the World to See

Bien qu'aucune étude sérieuse n'ait été menée, la population de chiens errants au Maroc est estimée entre 1 et 3 millions.

En 2019, une convention quadripartite a été signée pour appliquer le programme TNVR (Trap, Neuter, Vaccinate, Return - trad. Capturer, Stériliser, Vacciner, Remise en liberté), une méthode éprouvée de régulation de la population canine dans le monde. Les signataires de cette convention sont le ministère de l'Intérieur, le ministère de la Santé, l'ONSSA et l'Ordre des Vétérinaires, avec un tarif fixé à 650 dirhams. (60 €) par chien.

Pour mettre en œuvre ce programme, un budget d'au moins 650 millions de dirhams (environ 60 millions d'euros) à 2 milliards de dirhams (environ 180 millions d'euros) serait donc nécessaire.

Cependant, le Maroc ne compte que 1 500 vétérinaires, dont beaucoup ne sont pas formés à la stérilisation, et encore moins aux techniques les plus récentes. Chaque vétérinaire devrait donc opérer entre 666 et 2 000 chiens.

La solution proposée par la Société Protectrice des Animaux du Maroc lors de plusieurs réunions avec le ministère de l'Intérieur et l'Ordre des Vétérinaires est de baisser le prix (200 dirhams/20$ par chien) et, à défaut, de faire venir des vétérinaires bénévoles de l'étranger, afin de former des vétérinaires locaux pour réaliser des opérations de stérilisation en série.

Conscientes de ces limites financières, humaines et logistiques, exacerbées par l'organisation de la Coupe d'Afrique 2025 et de la Coupe du monde 2030, les autorités marocaines ont opté pour une « solution finale » qui n'a jamais fonctionné - ni ici ni ailleurs - et qui ne fonctionnera jamais : l'extermination massive des chiens.

Au lieu de donner aux associations les moyens d'agir, le ministère de l'Intérieur a créé des Sociétés de Développement Local comme CasaBaiaà qui il a délégué la gestion de ce problème, pour faire des profits énormes en tuant plus de 300 chiens par jour et en facturant les municipalités qui font appel à leurs services.

Les fourgons de la mort et les employés de ces entreprises parcourent les villes jour et nuit pour capturer et exterminer un maximum de chiens dans des opérations barbares sans le moindre gramme d'humanité. Des milliers de chiens meurent souvent lors de ces opérations de capture, et les plus « chanceux » sont incinérés vivants dans des abattoirs comme celui de Hay Mohamedi après avoir été privés de nourriture et d'eau pendant plusieurs jours, entassés à 20 ou 30 dans des cages de moins d'un mètre carré.

L'ironie est que même les chiens vaccinés et stérilisés par le travail éreintant et ingrat des associations ne sont pas épargnés et ne bénéficient pas d'un statut particulier : il suffit qu'un citoyen qui n'aime pas les chiens ou qui est gêné par leur présence se plaigne pour qu'ils soient abattus.

Bref, vous connaissez la chanson : quand on veut noyer son chien, on dit qu'il a la rage.

La grandeur d'une nation peut être jugée par la façon dont les animaux sont traités. Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.

Quatre chiens de rue vaccinés et stérilisés (par une association animale), comme le prouvent leurs boucles d'oreilles, tués par les autorités marocaines.

Dernières actualités

Un rapport dévoilé par la Société Protectrice du Maroc indique que le ministère de l'Intérieur a alloué un budget de 23 millions de dirhams (2 197 000 €) pour l'année 2024 afin de répondre à la problématique des chiens et chats errants. Ce budget a été alloué pour accompagner les collectivités territoriales dans la construction et l'équipement de refuges pour animaux, afin de les vacciner et de prévenir leur reproduction grâce à des opérations de stérilisation, en partenariat avec l'Ordre national des vétérinaires.

Cette année, cette initiative a été renforcée par la mise en œuvre d'une convention de partenariat avec l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, portant sur le développement de la recherche scientifique dans le domaine de la lutte contre les chiens errants et la rage.

Le ministère a également mobilisé 40 millions de dirhams (soit 3.821.000 €) pour financer l'acquisition de vaccins et de sérums pour 556 centres, en plus de 40 millions de dirhams (soit 3.821.000 €) alloués annuellement par les collectivités pour l’achat de vaccins.

Par ailleurs, le ministère de l'Intérieur a décidé de créer 130 bureaux communaux d'hygiène dans le cadre de groupements de collectivités territoriales au profit de plus de 1270 communes réparties sur 54 provinces. Le coût total de ce programme s’élève à environ 1,04 milliard de dirhams (soit 99.361.000 €), dont 736 millions de dirhams (soit 70.317. 000 €) financés par le ministère de l’Intérieur.

En outre, le ministère s’est engagé à recruter 260 médecins, 260 infirmiers, 260 techniciens en santé publique et 130 vétérinaires pour répondre aux besoins en ressources humaines.

This operation required an annual budget of around 137 million dirhams (€13,089,000), which will be covered by the Ministry's annual share of value-added tax.

Les lacunes de ladite convention selon la Société Protectrice des Animaux du Maroc

Bien que sceptiques, les associations marocaines de protection animale et les organisations internationales ont d'abord accueilli favorablement cette fameuse convention, pour se rendre compte rapidement qu'il ne s'agissait que d'un effet d'annonce et non d'une véritable politique de résolution du problème. En effet, la convention n'a pas été sérieusement élaborée et encore moins mise en œuvre.

1. Rôle des associations de protection des animaux :
Personne ne connaît mieux les animaux de la rue que les associations de protection des animaux. Il est donc essentiel de les impliquer en tant qu'acteurs majeurs de la convention, plutôt que de leur assigner des rôles secondaires ou tertiaires, tels que l'apport de fonds et la sensibilisation au programme TNVR. Les associations doivent avoir un rôle majeur et un droit de regard sur l'ensemble du processus de l'opération TNVR, y compris les budgets, la capture des chiens, les structures de détention provisoire, les conditions de vie, l'hospitalisation, la remise en liberté des chiens sur leur lieu d'origine et le suivi des animaux relâchés. Nous recommandons également la mise en place d'un centre de pilotage national pour la mise en œuvre et la supervision de ce programme.

2. Infrastructures adéquates :
Tout d'abord, il convient de clarifier les termes, car le diable se cache dans les détails : fourrière, dispensaire, et refuge sont volontairement ou involontairement confondus dans la terminologie utilisée par le ministère de l'Intérieur et les médias. Cela dit, nous recommandons la construction de dispensaires modernes dans toutes les villes du Maroc, dédiés uniquement à l'opération TNVR.

Il est indispensable de financer la construction de refuges pour les chiens qui ne peuvent être relâchés (dangereux, blessés, etc.) et de fourrières conformes aux normes internationales, destinées uniquement aux animaux perdus, divagants, mis en quarantaine...… comme lieu de passage temporaire (moins de 15 jours), en attendant de retrouver leur propriétaire, d'être adoptés ou d'être placés dans des refuges. Les fourrières actuelles sont des structures vétustes et inadaptées datant de l'époque du protectorat français. Actuellement, un budget de 608 millions de dirhams (60 millions de dollars) vise la création de 76 bureaux d'hygiène municipaux, la TNVR n'étant qu'une composante de ce programme), ainsi que la formation des vétérinaires aux dernières techniques de stérilisation.

3. Loi de protection animale :
Gandhi disait : « On peut juger de la grandeur d'une nation à la façon dont ses animaux sont traités. »
Le législateur marocain doit adopter une loi novatrice sur la protection des animaux visant à lutter contre la maltraitance, l'abandon et l'abattage des animaux, ainsi qu'une réforme du code pénal afin d'établir des peines exemplaires contre tout contrevenant. Les propriétaires d'animaux doivent s'engager à assumer un certain nombre de devoirs et de responsabilités envers l'animal, mais aussi envers cette loi.

4. Campagne de sensibilisation :
Une campagne nationale de sensibilisation des citoyens au programme TNVR doit être lancée avant même le début de l'opération.

5. Transparence :
Une transparence totale est nécessaire pour l'ensemble de l'opération TNVR, y compris les budgets, les ressources, les actions et les résultats.

Conclusion

Pour que le programme TNVR soit un succès et pour réguler efficacement la population des chiens errants au Maroc, il est impératif de réévaluer et de corriger les lacunes actuelles de la convention. L'implication des associations de protection des animaux, la clarification des termes et des structures, l'amélioration des infrastructures, la sensibilisation préalable et la transparence totale sont des éléments clés pour atteindre cet objectif. Seule une approche intégrée et globale permettra de mettre un terme à la souffrance animale et de répondre aux préoccupations de santé publique de manière durable et humaine.

Passez à l’action et dites NON A L’ABATTAGE DES CHIENS ERRANTS MAROCAINS !

  • Informez-vous et informez vos amis que le programme TNVR est la seule solution.
  • Exhortez votre gouverneur, maire (président de commune) à arrêter de tuer les chiens et les chats errants
  • Envisagez de devenir bénévole auprès de la Société Protectrice des Animaux du Maroc (ou de toute autre association de protection animale défendant les animaux de la rue).
Considérez faire un don pour nous aider dans notre travail :

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